Mayatena
Il est des rêves fous qui accompagnent nos sourires,
Des rêves bleus qui planent dans nos yeux
Des rêves timides cachés dans les cheveux
Des rêves légers qui s’éparpillent au moindre soupir
Des rêves impossibles couchés dans le fond de nos cœurs
Des rêves éveillés qui nous emmènent vers d’autres lieux
Des rêves taquins dans le creux de nos mains
Des rêves roses pour les jours de gris
Des rêves courageux en couronne d’épines
Des rêves désespérés tout au fond de nos nuits
Mais les plus jolis sont les rêves de lumière
Qui dansent dans le serpent arc en ciel
Avec les rêves de Dieu
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Après tout pourquoi rechercher la performance
On est toujours ridicule
Quand on se retrouve là
À pleurer tout seul
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Délire sur un banc assise
La peur du vide n’est rien
À coté de la proximité de l’ombre
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Sur une plage d’or
Entre écume et lumière
J’ai trouvé un trésor
Une plume de mon ange
Regarde-la
Elle est toute de lumière et d’or
Couchée sur le sable
Une goutte d’écume en diamant
Cadeau étincelant
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Dans le cœur de la fleur
Rien ne pique ni ne transperce
La couleur se fait soie
La caresse est le code
Dans le cœur de la fleur
La seule ombre est celle du papillon
Ou de l’abeille
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Pluie je me dépose
Dans le creux de ton cou
Mais d’un geste las
Tu essuies cette aumône
Que le ciel t’offre
Je tombe
La chute est lente
Si j'atteins le sol je meurs
Telle une étoile de frimas
Un petit matin de décembre
Quand la vie s’impose un sommeil si long
Heureusement mon ange est un vrai ange
Ses ailes d’archange s’étendent sous moi
Le voyage continue
Fais attention dit-il
Les premiers vols sont les plus difficiles
Mais toujours je serai là
Pour garder tes ailes
Elles sont si fines et si précieuses
Que si jamais elles se brisaient
Rien ne pourrait les remplacer
L’univers y perdrait son équilibre
Et je serais banni
D’avoir osé une seconde
Détourner mon amour de toi
Mon ange je prendrai garde
Qu’a cause de moi
Tu ne perdes la lumière du monde
Car si je tombe
Ce n’est pas à cause de ton absence
Mais plutôt l’effet de mon arrogance
C’est ainsi qu’Icare s’éloigna de son ange
Serai-je plus habile à taire mon orgueil
Je me ferai poussière sur tes ailes mon archange
Je tomberai parfois dans l’œil de l’enfant nouveau
Pour voir par ses yeux émerveillés
Le monde tel qu’il est
Illuminé par les couleurs de l’amour de l’univers
Illuminé par le soleil du cœur de l’univers
Toujours nouveau
A la dérive sur un rêve je perds soudain pied
Les plumes des anges sont parfois volatiles….
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À la surface d’un rêve
Un ange glisse
Ses ailes frôlent ma bouche
Sourire
A la surface d’un rêve
J’ai touché les plumes d’or
De l’aile de l’ange
Il m’a souri
A la surface d’un rêve
Un ange glisse
Chut ! Chaque plume
Est un baiser
A la surface d’un rêve
J’ai frémi
L’ange a souri
La peur a fondu
A la surface d’un rêve
Un ange glisse
Il me tient par la main
Je glisse
A la surface d’un rêve
Me voilà ange
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Porte secrète je t’ouvrirai
Porte secrète j’entrerai
Quel que soit le paradis je le visiterai
Et si c’est l’enfer je le visiterai aussi
Car de la lumière ou de l’ombre le choix est inutile
Toutes deux appartiennent à Dieu
J’ai cherché sous les fougères
Et je n’ai rien trouvé
J’ai cherché en haut des arbres
Il n’y avait rien non plus
J’ai cherché le long des routes
C’était déjà parti
J’ai attendu sur la place d’une ville
Rien n’est venu
J’ai demandé à une vieille dame
Elle n’a pas compris
J’ai demandé à un homme
Il a cru que j’étais folle
J’ai pleuré en silence
Un enfant s’est approché
J’ai plongé dans son sourire
Et j’ai enfin trouvé
Le regard s’abîme à ne contempler que
Le noir de vos vengeances
La cruauté de vos blessures
La rigueur de vos amours
La grille devant le pré
L’aile arrachée
Le cœur aspire à la joie
A la légèreté
Je jeux
Jouons à rire et à être heureux
Nous serions libres et gais
Les pieds effleurant l’eau claire
Les cheveux en rubans multicolores
Les papillons viendraient nous raconter
L’arbre s’ouvrirait devant nous
Nous dormirions dans le plumeau
D’une graine de pissenlit
Seul le merle aurait le droit de se moquer
Et les myosotis auraient chaud
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Et je n’oublie pas les méandres parcourus
Les sourires des âmes qui croisent ma route
Chaque univers connu se grave en filigrane
Dans l’espace infini de mon cœur
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Oublie les blessures qui ont tenté d’éteindre ta lumière
Elles ont guéri depuis longtemps et tu ne t’en es pas aperçu
Tu ne vis que dans le souvenir et tu oublies le myosotis
Qui pleure à côté de toi
Parce que tu ne le vois pas
Il a déployé une telle tendresse
Qu’il s’est fait minuscule …. Pour que son ombre
Soit la plus infime
Et ne te blesse pas
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Marcher sous la pluie ça fait du bien
Marcher sans savoir
Avoir une vague direction et
Se laisser guider
Par une couleur un rire
Une passion
Découvrir mille lieux
Mille éclats de lumière
Jouer au papillon qui parfois se brûle les ailes
Un rire t’accompagne une fraction de seconde
dans ton éternité souriante
Un pas se mêle au tien
Un corps vient te frôler
Tout ça ne dure que le temps de le dire
Le chemin continue ses lacets vers la lumière
Comme un pont entre une éternité et l’autre
Tendu dans l’espace scintillant d’univers
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Lumières dans la lumière les couleurs s’en moquent
Elles se jettent en désordre sur les écrans de mon esprit
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Il n’est pas de plus beau voyage que celui qui m’entraîne
Au cœur de l’univers où tout brûle et se mêle
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Il y a des moments
Cher Archange où je t’aime plus que tout
Il y a d’autres moments où je préfère t’aimer plus que tout
Et les autres moments où je t’aime plus que tout
Merci mon Archange
Protège-moi mon Archange
Guide-moi
Tiens-moi par la main
Étends tes ailes rouge et or au-dessus de moi
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Déroute dans un cœur
L’univers s’appauvrit
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Rien ne dure
Que la certitude d’un autre monde
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Que le virtuel soit possible personne n’en doute
Seul le virtuel lui-même émet des réserves
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Douceur d’une aile de fleur
Ivresse d’un pétale de papillon
C’est pour ça que je t’aime
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Un éclat d’arc en ciel s’est perdu dans le ciel d’Alger
Il flotte en souriant avec les nuages
Que ma rose blanche dans l’écume
Ajoute des paillettes d’amour
À sa Lumière
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Chanson pour Marc
je planais sur les courants intersidéraux
pendant que tu taquinais les tords boyaux
et ma trajectoire a croisé la tienne
sur la route de l’éden
je t’ai cru étoile et tu étais comète
rien ne te plaisait autant qu’une fourchette
tu revenais les yeux encore éblouis de ton dernier voyage
des éléphants pleins tes bagages
déjà impatient du prochain
riant aussi fort qu’un marsouin
Ton grand corps écorché par la rudesse du monde
J’ai exploré avec toi la mappemonde
J’ai trouvé ton cœur dans les méandres d’un cocon forteresse
Tes mains avides de caresses et d’ivresse
Je t’ai donné des bisous plume à emporter dans tes bagages,
Au cas où tu partirais sans équipage
Ça peut toujours servir des bisous plume
Et puis c’est léger, ça s’emporte partout
Même et surtout au paradis
Pour voler à travers l’infini
tchin tchin
alors vole belle âme de lumière
nos trajectoires se sont croisées
j’aurais du savoir que les voyageurs qui aiment la mer
se laissent emporter un jour de bonheur
ou une nuit sans peur
par ses promesses amères
et puis tout le monde connait la profondeur
du décolleté des sirènes
plaisir baleine
jouis de ce voyage pour lequel aucun billet n’est réclamé
et promets de le partager avec moi
un tout petit peu
pour voir dans tes yeux les étincelles de joie
l’émerveillement
pour ne jamais être triste
dans le sillage de ton vaisseau
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Petit bout de brume
je m'effiloche sur vos arrêtes
je m'éparpille entre vos désirs
petit bout de nuage
j'erre
poussé par les vents
loin de tout rivage
nulle île où me laisser tomber
nulle combe où me reposer
même les étoiles tombées sur la terre
ne me veulent comme écharpe
pour réchauffer leur nuit glacée
petit bout de brume
je m'effiloche sur les pics
et les aigus de vos demandes
sur les peurs d'abandon de vos coeurs tristes
petit bout de brume
perdu au milieu de la tourmente
des grands vents
des déserts assoiffés
des villes bruyantes
petit bout de brume
qui s'effiloche
bientot n'en restera plus rien
même pas une goutte de rosée
seule une minuscule araignée se lamentera
parce qu'il manque une perle à sa toile
seulement personne ne l'entendra
qui écoute les araignées ?
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Ma muse m'amuse
elle me vole la plume
qu'elle a laissée pour moi
et en profite pour barbouiller le monde
de myriades de dentelles
fines comme de la brume ou de l'écume
ma muse m'amuse
elle me taquine sans cesse
seulement je sais que ses tours
ne sont qu'illusion
et qu'en réalité elle ne cherche qu'à s'amuser
alors je la laisse faire
pour que son rire tinte dans le chant de l'univers
je ramasse les plumes qu'elle perd
et je dessine dans l'écume les formes
fragiles d'univers éphémères
qu'elle vient admirer
durant un instant c'est l'éternité
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Ombre et lumière nous sommes tous ainsi
mais notre part d'ombre veut aussi la lumière
et ici dans ce jardin je la laisse s'exprimer
je l'ai enclos de douceur de lumière et de chaleur ce jardin
pour que mon ombre n'ai pas peur
pour que mon ombre joue tranquille
et rit enfin
ne viens pas l'effrayer
ne la réveille pas si elle dort
ne la touche même pas
et surtout ne lui donne rien à manger après minuit
laisse la respirer dans ce jardin de lumière
elle y apprend la clarté la paix et le rire
lentement sans impatience
comme un gout enfin retrouvé de bonheur
car longtemps je l'ai tenue en laisse au fond de la mine
elle criait et hurlait et je refusais d'entendre sa voix
elle me terrifiait jusqu'à ce que je comprenne
qu'elle aussi voulait l'amour la lumière et la joie
quelle sottise de jouer à l'ange
alors que lumière et ombre ne sont que même chose
Dieu
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